Derniers développements sur le virus Ebola De nouveaux traitements développés

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Le 3 septembre 2014 Par Sylvie Chevalier
Bien que de nouveaux traitements contre le virus Ebola se développent rapidement, leur efficacité reste difficile à prouver, parce que peu testés sur les humains. Voici les derniers développements en la matière.
 
En date du début de septembre, l'épidémie d'Ebola a touché la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria, le Nigéria et vient de s'ajouter le Sénégal. En tout, c'est 3 069 personnes contaminées et 1 552 qui malheureusement ont succombé. Selon les autorités sanitaires, la fièvre hémorragique pourrait toucher jusqu'à 20 000 personnes. Ainsi, bien qu'aucun vaccin ni traitement homologué ne soit encore dument approuvé, les autorités sanitaires ont néanmoins décidé d’autoriser l’administration de traitements expérimentaux. Plusieurs médicaments sont donc à l’essai. 
 
LE ZMAPP, UN SÉRUM EXPÉRIMENTAL AUX RÉSULTATS MITIGÉS 
 
Développé par un laboratoire privé en Californie, le Zmapp a été testé la semaine dernière sur deux soignants américains infectés par l'Ebola au Libéria. Bien que le sérum a contibué à guérir les deux patients, le ZMapp ne serait pas un antidote 100% efficace, puisqu'un médecin libérien et un prêtre espagnol, ayant reçu le sérum, sont pour leur part décédés. Les résultats du ZMapp sont donc mitigés. 
 
UN VACCIN DÉVELOPPÉ PAR GLAXOSMITHKLINE POURRAIT TOUT CHANGER...
 
Selon le journal britannique The Independant, les Américains ont annoncé vouloir démarrer le premier essai clinique d'un vaccin expérimental contre le virus Ebola selon une procédure accélérée de tests. Développé par les instituts américains de la santé (NIH) et la groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, le vaccin pourrait être l'un des plus prometteurs à ce jour. Reste à voir s'il aura des résultats concluants...
 
AU QUÉBEC, ON SE PRÉPARE À L'ÉPIDÉMIE
 
Même si le virus ait bien peu de chances de se retrouver parmi nous, reste que les autorités québécoises en matière sanitaire restent aux aguets. Par prévention d'une future contamination dans la population, l'hôpital Notre-Dame du CHUM et le CHU Sainte-Justine ont été choisis pour accueillir tout patient atteint d'Ebola au Québec. Deux pôles d'expertise en infectiologie ont ainsi été mises en place. Bien que peu diffusé dans les médias, reste qu'un patient ayant séjourné en Guinée est présentement en isolation à Montréal. 
 
En mesure additionnelle de prévention, la plupart des compagnies aériennes ne transportent plus de passagers vers les pays contaminés. En fait, seules la Belgique et le Maroc continuent d'y faire des escales.

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