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Après la société Moderna, Astra Zeneca, Pfizer et son associé BioNTech, c’est Johnson et Johnson qui entre dans la course aux vaccins. Après les résultats préliminaires concluants, le quatrième groupe pharmaceutique est prêt à lancer son essai clinique de phase 3 (l’étude comparative d’efficacité proprement dite).
Lorsque l'étude est positive, elle conduit à une demande d’autorisation de mise sur le marché. Elle compare en autre le traitement soit à un placebo, soit à un traitement de référence. Pour ce faire, Jonson & Johnson compte recruter 60 000 personnes sur trois continents afin d’en vérifier l’innocuité et l’efficacité de son vaccin contre la COVID-19 en une seule dose. Voici quelques détails à ce sujet.
Des normes éthiques très élevées
Johnson & Johnson mettra au point et testera son vaccin candidat contre la COVID-19 conformément à des normes éthiques élevées et à de solides principes scientifiques. La société s’est engagée à faire preuve de transparence et à partager l’information relative à l’étude de phase 3, y compris le protocole d’étude.
Une approche transparente qui donne confiance à ceux qui sont intéressés à acheter ce dernier vaccin. Mieux encore, la société s’est engagée à fournir un vaccin abordable au public pour une utilisation d’urgence sans but lucratif en cette période de pandémie. Elle prévoit que les premiers lots d’un vaccin contre la COVID-19 seront disponibles pour une autorisation d’utilisation d’urgence au début de 2021, s’il est prouvé qu’il est sécuritaire et efficace.
Le COVAX
Connu sous le nom de COVAX, c’est 172 pays qui participent au futur dispositif d’accès mondial pour un vaccin contre la COVID-19. Son objectif est d’accélérer le développement et la fabrication des vaccins COVID-19 et de garantir un accès juste et équitable pour tous les pays du monde. Récemment, on a annoncé que le Canada adhérera au programme mondial d’achat de vaccins et espère annoncer sa contribution financière pour la cause prochainement.
Malheureusement, Les États-Unis et la Chine n’en font pas partie et préfère se camper selon leur stratégie initiale. Enfin, certains scientifiques détracteurs du Président Trump craignent toutefois une entrave à l’accès à des vaccins plus efficaces développés hors du pays.